Pas totalement nouveau, c’est néanmoins le premier témoignage discographique du quatuor vannais à aborder nos rivages. Le groupe morbihannais applique à la lettre – “R” en l’occurrence, (celle du rock’n’roll) -les consignes de sécurité et les gestes barrière autour de son gros rock alimenté par l’artillerie lourde des 90’s.
En passant la Cloud Factory au carbone 14, on trouve des traces d’un power rock hi energy dans une formule qui démontre combien la centrale nuageuse a beaucoup écouté les groupes à guitares des années 90. La direction artistique hésite encore parfois à entrer dans la baston générale de manière franche. On a envie de pousser le groupe au cul pour l’inciter à pratiquer la politique de la terre brûlée. Pourtant les gars savent où ils vont, ils savent comment cogner et comment se faire entendre. Il suffit de se manger le single “Junkiedama” dans les dents pour appliquer consciencieusement la distanciation sociale au risque de se prendre une balle perdue. Les garçons ne manquent pas d’humour, fallait le trouver le “Saddam Hussein Bolt”, le dictateur qui court plus vite que son ombre.
Cette Cloud Factory ne manque pas de mordant, elle a tout pour devenir un rouleau compresseur une fois qu’elle aura affûtée sa lame de coupe et ses crocs.
Cloud Factory Never Presume You’re Safe Beast Records
Face A
Sex Detector
Babyface
Junkiedama
– Friendly’s Freedom –
Dewey’s Boogie
Face B
Saddam Hussein Bolt
Mister Mystery
– Shikishima’s Order –
Love Pills
Hit The Ground
mais aussi et surtout, chez tous les bons disquaires indépendants !
Retrouvez-nous sur