Courtney Barnett n’a pas la prétention de se croire au–dessus du lot. Pas loin de la trentaine, la chanteuse originaire de Melbourne a déjà quelques belles sorties à son actif. Un album avec un garage band du nom de Rapid Transit, un autre au côté d’une formation country psyché (Immigrant Union) et deux EP solo (I’ve Got a Friend Called en 2011 et How To Carve a Carrot Into a Rose en 2013), réunis sur la compilation The Double EP: A Sea of Split Peas et sortis sur son propre label: Milk!
Bien qu’assez prolifique, douée, et bourrée de charme, Barnett ne fait pas dans l’original. Et je sais d’emblée ce que vous allez dire: « Cette fille n’a absolument rien inventé, sa musique ressemble à plein de choses déjà faites blah blah blah… » et vous n’aurez pas totalement tort. Car, à l’écoute de ce premier album, on pense à pas mal de choses, la façon qu’a Barnett de chanter/parler rappelle un certain Jonathan Richman au féminin tandis que les instru’ semblent tout droit sortis d’à peu près tout ce que l’indie rock des 90’s a pu produire.
Mais, (parce qu’il y a toujours un « mais »), la petite Courtney a plus d’un tour dans son sac. Bon, déjà, elle est pleine de charme (ça aide), elle ne se prend pas au sérieux et son chant, parfois maladroit, est attachante. Viennent ensuite les paroles. Car Barnett sait écrire (ce qui n’est pas donné à tout le monde), elle raconte son quotidien de femme tout à fait normale. Encore une fois, vous me direz « Mais c’est tout pourri et ennuyeux bordel », ce à quoi je répondrai « Déjà, tu te calmes jeune bandit! Et, non! Car la jeune Australienne sait rendre ses chansons addictives. Elles sont drôles, touchantes et leurs refrains sont entêtants… ».
Mais, (parce qu’il y a toujours un « mais »), la petite Courtney a plus d’un tour dans son sac. Bon, déjà, elle est pleine de charme (ça aide), elle ne se prend pas au sérieux et son chant, parfois maladroit, est attachante. Viennent ensuite les paroles. Car Barnett sait écrire (ce qui n’est pas donné à tout le monde), elle raconte son quotidien de femme tout à fait normale. Encore une fois, vous me direz « Mais c’est tout pourri et ennuyeux bordel », ce à quoi je répondrai « Déjà, tu te calmes jeune bandit! Et, non! Car la jeune Australienne sait rendre ses chansons addictives. Elles sont drôles, touchantes et leurs refrains sont entêtants… ».
Alors, faites-moi confiance, et courrez vous procurer Sometimes I Sit and I Think, And Sometimes I Just Sit (rien que son titre vaut le détour), et, vous aussi vous tomberez sous le charme de Courtney Barnett, mais attention, comme elle le dit si bien « mettez-moi sur un piédestal, et je vous décevrai ! » Le message est passé?
Courtney Barnett Sometimes I Sit and Think, And Sometimes I Just Sit
Milk!/Marathon Artists
TRACKLIST:
Side A
Elevator Operator
Pedestrian at Best
An Illustration of Loneliness (Sleepless in New York)
Small Poppies
Depreston
Side B
Aqua Profunda!
Dead Fox
Nobody Really Cares if You Don’t Go to the Party
Debbie Downer
Kim’s Caravan
Boxing Day Blues
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