L’Obscène Arsène ramène sa vilaine dégaine et son haleine de vieille baleine exhalant des germes pathogènes en bord de scène avec, à sa traîne, une meute de hyènes malsaines pour un punk rock érogène chargé en collagène et gonflé aux œstrogènes. Rocket to Nizza !
L’Obscène avait déjà œuvré seul précédemment. Le voilà affublé d’une bande de narvalos baptisés les Loozers histoire de bien cerner leur statut social et leur profil psychologique. Le gang des égoutiers de Nice est réputé frapper vite et fort sans se soucier des effets collatéraux et de son empreinte carbone. Sur les douze titres couvrant cet album galopant à 45 tours par minute, seuls deux ont l’outrecuidance de dépasser légèrement les deux minutes. Outrage ! Ô rage ! Ô écarlate ! Traîtres ! Hippies ! Sinon, les morceaux plafonnent en moyenne à 1’30”, le temps de laisser un peu de gomme dans le calbute avant de renchaîner Converse au plancher, Mosrite aux genoux, Gabba Gabba Hey. Hé oh, hein, bon. C’est de notoriété publique, Arsène est le plus grand des voleurs, ouais, mais c’est un gentleman. Quand il détrousse les Ramones, il leur fait porter des chansons. Gentleman punk rocker, c’est un vrai saigneur.
Arsène Obscène Arsène Obscène & The Loozers Dangerhouse Skylab/Mono-Tone Records
Face A
I Wanna Be Glued At Home
Never Comes True
You a Girl
Live
What I Wanted To Be
Jailbreak World
Face B
Lack of Love
The Girl Upstairs
You’re What I Want
Dead Into Your Heart
I Just Claim
Wild Surgery
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