Il y a trois ans, la jeune Mirel Wagner et sa folk habité sortaient de nulle part, mettant bon nombre de critique d’accord : une grande songwriter venait de faire surface.
L’enregistrement, moins aléatoire, et plus réfléchi que sur son premier album, est ici particulièrement sobre et sans fioriture, mettant en avant la voix de Wagner, appliquée comme jamais dans la prononciation de ses phrases. La ressemblance avec l’ambiance des American Recordings de Johnny Cash et Rick Rubin est frappante, notamment sur « 1 2 3 4 » ou « In My Father’s House », portées par la sublime voix de Wagner, et sublimée par une simple guitare acoustique et quelques chœurs discrets. Les arrangements du disques sont discrets, un solo de guitare bluesy par ci (« The Dirt »), un violon par là (« Ellipsis »). L’éthiopienne élevée en Finlande brille littéralement sur When The Cellar Children See The Light Of Day, un album qu’on imagine très facilement sur la platine un soir d’hiver, pendant que la neige tombe dehors et qu’un feu de cheminée réchauffe la pièce. Sans conteste l’un des grands disques de la rentrée.
Mirel Wagner When The Cellar Children See The Light of Day Sub Pop
Site officiel de Mirel Wagner et de Sub Pop Records.
TRACKLIST:
Side A
1 2 3 4
The Dirt
Ellipsis
Oak Tree
In My Father’s House
Side B
Dreamt of a Wave
The Devil’s Tongue
What Love Looks Like
Taller Than Tall Trees
Goodnight
Album également dispo’ en écoute sur Bandcamp et Spotify.
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