Il aura fallu s’armer de patience, pour voir le collectif du Minnesota Doomtree revenir enflammer l’hexagone, ou tout du moins, sa capitale. Peu de promo pour le concert d’un vendredi de juillet particulièrement chaud, où le public, composé d’une petite centaine de personnes, accueillera quand même comme il se doit le collectif.
Après un court Dj set à base de Hip-Hop classique (mais de bon goût), les six membres de Doomtree (Lazerbeak manque à l’appel, la faute à quelques obligations familiales) envahissent la petite scène de La Maroquinerie peu après 21h00. Ils n’auront ce soir à convaincre personne de leur talent, tous les spectateurs (ou une grande partie en tout cas) sont déjà fans.
Paper Tiger s’installe derrière ses platines et son laptop pour lancer les premiers beats de « The Bends », extrait de leur dernier album, All Hands. Se succèdent alors au chant/rap Dessa, P.O.S. et Sims, tandis que Cecil Otter et Mike Mictlan assurent les chœurs.
Ce soir, en plus des titres de Doomtree, chacun aura droit à son moment de gloire. Chaque membre du crew jouera un ou plusieurs morceaux de l’un de ses albums solo.
Le concert défile à une vitesse folle, on se croirait dans un match de boxe, « Bolt Cutter » nous étourdit tandis que « No Way » nous sonne, c’est là que « Gray Duck » et « Cabin Killer » arrivent, tel l’uppercut qui nous met au tapis, une première fois.
Le concert défile à une vitesse folle, on se croirait dans un match de boxe, « Bolt Cutter » nous étourdit tandis que « No Way » nous sonne, c’est là que « Gray Duck » et « Cabin Killer » arrivent, tel l’uppercut qui nous met au tapis, une première fois.
P.O.S., secondé par Sims, Dessa et Cecil Otter vient ensuite nous rappeler l’excellence de Never Better (2009, Rhymesayers) avec « Low Light/Low Life ». Fin du premier round.
Essoufflés, les six membres reprennent tranquillement leur danse avec un titre calme, « Little Mercy », avant de laisser Cecil Otter, le membre le plus discret (un peu trop?) du groupe se rapprocher de la fosse pour un medley de « Sufficiently Breathless » et « Rebel Yellow », tout deux extraits de son unique album solo, Rebel Yellow (2009, Strange Famous).
L’excellent « Slow Burn », extrait des compiles du crew (False Hopes), connu uniquement des fans purs et durs, laisse la pile électrique Sims et le punk Mike Mictlan amadouer le public avec cette fausse ballade avant que P.O.S. ne joue l’un de ses célèbres singles, « Fuck Your Stuff » qui retourne littéralement la salle. Vient ensuite un bref passage R&B avec Dessa (grosse fanbase parisienne visiblement!) et la fin du concert approche déjà.
L’excellent « Slow Burn », extrait des compiles du crew (False Hopes), connu uniquement des fans purs et durs, laisse la pile électrique Sims et le punk Mike Mictlan amadouer le public avec cette fausse ballade avant que P.O.S. ne joue l’un de ses célèbres singles, « Fuck Your Stuff » qui retourne littéralement la salle. Vient ensuite un bref passage R&B avec Dessa (grosse fanbase parisienne visiblement!) et la fin du concert approche déjà.
Les six se retirent quelques minutes de scène, pour revenir pour le final, composé du meilleur, dont « Get Down » et « Bangarang », deux titres qui laisseront le public surexcité, et déjà prêt pour le prochain passage de l’un des meilleurs collectifs hip-hop nord-américain, ni plus, ni moins.
DOOMTREE BANGARANG !
Set List:
The Bends
Bolt Cutter
No Way
Gray Duck
Cabin Killer
Low Light/Low Life
Little Mercy
Sufficiently Breathless / Rebel Yellow
Slow Burn
Fuck Your Stuff
L’Audace
Call Off Your Ghost
Rappel:
Final Boss
Get Down
Team The Best Team
Bangarang
le plus grand groupe a mon sens actuellement c’est un punk de 46 ans qui y était et ne l’as pas regretté