Plus le monde s’écroule, plus le discours du Réparateur fait sens. Le duo punk désigne du doigt – du majeur de préférence –, une société en pleine déliquescence, en arborant une combinaison Rats/Cadavres/Sheriffs. Et ils ne sont toujours que deux pour faire tout ce raffut.
Avec ce nouvel album, Thibaud Ader (guitare / chant) et Olivier Caregnato (batterie) poursuivent leur campagne de stigmatisation d’une société narcissique qui court à sa perte avec joie. Super, merci, « c’est nous qu’on paye » serait-on tenté de rajouter. Le duo s’est donné pour objectif de réparer un monde en lambeaux, à grosses giclées de pur punk. Y parviendra-t-il ? L’album saute à la gueule comme un morbac plonge dans le calcif. Ça sulfate épais sans aucune forme de précaution. Ce disque nous rend nos 15 ans.
Le Réparateur Super, merci Slow Death/Maloka/Trauma Social/La Clak
Face A
Besoin d’amour
Mon cœur balance
Politesse
Merci pour rien
Étiquette
500 litres
Plage, plage
Face B
Police partout
Remplaçant
Autoroute
Oh Caroline
Encore raté
Les femmes sont tellement folles
Année de merde
mais aussi et surtout, chez tous les bons disquaires indé’ !
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