Le premier album, City of Exiles, sorti il y a tout juste un an, a été une vraie secousse sismique. Est-ce que le groupe emmené par Guillaume Lebouis, allait embrayer et confirmer dès ce deuxième disque ? Hé bien, ça va au-delà nos espérances. Dead In Hollywood est déjà un grand cru 2023.
C’est bluffant. Avec Dead In Hollywood, City Of Exiles parvient à publier un disque d’une rare intensité, d’une force tranquille qui charrie toutes les mauvaises pensées et les angoisses vers un puits perdu pour ne conserver que l’essentiel, la quintessence de l’âme. City Of Exiles s’inspire abondamment de Nick Cave (jetez un œil au nom du label, les nickcavistes apprécieront), Lou Reed, Warhaus et même Afghan Whigs pour les petites ciselures mélodiques. Peter Hayes (Black Rebel Motorcycle Club, ex-High Back Chairs, ex-Brian Jonestown Massacre) a produit l’album. L’enveloppe sonore est donc parfaitement ajustée. Avec une combinaison pareille et autant de talents réunis, les dieux du rock se sont penchés sur le berceau de Dead In Hollywood. Plusieurs guitaristes ont contribué à vernir l’ensemble, pour lui offrir une peau satinée rehaussée par les voix, les chœurs féminins et le violon de Pauline Denize. Ce disque est mieux qu’un album, c’est une expérience. Nous annoncions City Of Exiles comme un disciple de Nick Cave, aujourd’hui, le groupe s’en affranchit et va plus loin encore. Dead In Hollywood, déjà un des albums de l’année !
City of Exiles Dead In Hollywood Abattoir Blues & Nocturama
Cannibal Song
Keep Out (or be Shot)
You Can Dance
Underneath The Sun
Drive Stranger
Frozen
Tumbleweed
Ghost Rider
Dead In Hollywood
Critique et écoute
de l’album éponyme de City Of Exiles (2022)
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