La région lyonnaise est en train de devenir un carrefour incontournable du garage punk avec quelques énervés du manche élevés à la trique et au 380 volts. Mais de là à ce qu’apparaisse un groupe de cette trempe ! J’en ai les dents du fond qui baignent et les genoux qui claquent. Sans parler des arpions qui puent, mais je t’épargne mes flatulences rédactionnelles par souci de diplomatie olfactive.
Les Pervitin, je te les collerais 15 jours sur la route avec Destination Lonely histoire de leur faire passer le brevet colonial dans le plus strict respect du règlement. Quelle bande de cinglés ! Imagine les Cheater Slicks invités aux agapes du Gun Club dans un foutu bouge des bords du Mississippi où on te sert des steaks d’alligator épais commak arrosés de gnôle qui rend aveugle mais qui offre un effet thérapeutique non négligeable, t’en bois deux verres, t’as plus d’hémorroïdes et ton bilan carbone répond aux normes en vigueur au sud du 45ème parallèle. Au lieu de tronçonner l’accord de mi sur leurs guitares, je te leur filerais des scies égoïnes pour aller débiter du bois. Parce qu’en guise de bûcherons, ils se posent là. Les mecs, ils te sculptent des cure-dents à la tronçonneuse dans des chênes millénaires. Ah ça, ils mégotent pas sur les copeaux. Les quatre bûches qu’ils taillent pour ce premier témoignage, tu peux t’en servir en suppositoire, ça te colle une gueule de bois de vieux pirate tout en te vermifugeant. Mieux que le Docteur Raoult, le Shaman Foulhoux. Pervitin, matin midi et soir à raison de quatre comprimés par prise pendant six mois. Ne me dis pas merci, la consultation est gratuite.
Pervitin Pervitin Teenage Hate Records/Dangerhouse Skylab
Face A
Constantly Wrong
Third Planet From The Sun
Face B
Repetitive Mechanism
A Fluffy Thought
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