GooGoo Muck Fest : An Egoo trip Gonzo Report

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J’en devais une à Slow Show… j’étais censé faire quelques chroniques de disques : je l’ai pas fait. Censé faire un report du concert de The National aux dernières Nuits de Fourvières : je l’ai pas fait… (l’idée d’écrire sur ce moment ennuyeux m’ennuyant finalement tout autant… et pourtant, à la base, je suis fan de ce groupe).
Alors quand les sieurs Charly (Hibooker) et Alain Bashing (prince des nuits parisiennes et grand penseur) m’ont invité aux deux premières soirées du GooGooMuck Festival, au Nouveau Casino à Paris, j’y ai vu, en plus de l’opportunité de passer un weekend royal et de parler de moi, l’occasion de me racheter auprès du Slow Chef. « Je te ferai un report complet, et même des photos !», me suis-je exclamé, avant même d’être sûr de pouvoir disposer d’un appareil convenable… et je n’ai pas dit « belles » ou « jolies » photos, car ç’aurait été quelque peu présomptueux de ma part, mon rythme de shootings concerts étant d’environ un tous les trois ans… Mais au moins, l’intention et l’envie étaient là. Elles sont demeurées intactes pendant ces 48 heures, et voici ce qu’il en résulte.

VENDREDI 10/10 : OFF ! (L.A.) + CEREBRAL BALLZY (N.Y.) + QUI (L.A.)

« C’est le moment de sortir le GPS »

Cette première soirée démarre tôt : portes à 19h00, premier groupe (Qui, invités de dernière minute et que je ne veux absolument pas rater) sur scène à 19h15… Et en général les horaires sont bien respectés. Je dois rejoindre la capitale depuis Clermont-Ferrand, mais je ne suis pas inquiet ; avec un départ prévu à 12h45, ça devrait largement aller me dis-je. Sauf que les voies du covoiturage sont impénétrables. Certes, je ne peux remettre en cause le capital sympathie de Sylvie (4,5 étoiles/ 5 sur BlaBlaCar, tout de même) mais c’est à croire que les utilisateurs l’ont notée sur ce seul critère. Car pour ce qui est du confort, de l’efficacité et de l’orientation, on repassera… ou pas, en fait. Après un détour par Noisy-le-Sec ainsi qu’une exploration complète du périph’ dans les deux sens, nous voilà enfin (à 19h00!!!) en plein Paris. (De ce véritable périple, je retiendrai ce grand moment où, en pleine perdition, Sylvie plonge sa main dans la boîte à gants en s’exclamant « je crois que c’est le moment de sortir le GPS !! »… ah oui, c’est bien le moment, oui… parce que le sortir dès le début du trajet, ç’aurait été dommage…)

 Je dispose donc de 15 minutes pour rallier le Nouveau Casino depuis la place de Stalingrad, si je veux être là pile à temps pour le premier accord. C’est le moment « suspense », mais c’est aussi le moment, cher lecteur/ chère lectrice, où vous ouvrez un nouvel onglet pour aller sur  Google Map. Voilà. Comme vous pouvez le constater, je dois donc prendre la ligne 2, descendre 5 arrêts plus loin, à Ménilmontant, et traverser une bonne partie de la rue Oberkampf à pied… Let’s go ! Il est 19h14 quand  une ultime goutte de sueur tombe sur le trottoir du Nouveau Casino, après un sprint que je veux croire incroyable. Aux heures les plus sombres de mes pérégrinations, j’ai tenu mon ami Alain Bashing informé de la situation, lui faisant partager mes angoisses et mes doutes. Espérant en retour du soutien, de la compassion et un peu de réconfort, je n’ai eu en tout et pour tout que de brèves réponses empreintes d’une désinvolture et d’une nonchalance pour le coup très « à la Bashung ». Et c’est tel quel que je le retrouve devant la salle. Il me propose de prendre un verre, alors qu’il me reste moins d’une minute pour cheminer jusqu’au plus près de la scène et sortir mon Canon… En guise de réponse, Alain a donc droit à un vibrant « Non, je veux voir Quiiii !!!!», presque hurlé, incontrôlé, sorti de ma bouche. Mais loin de s’offusquer, il m’invite à le suivre et, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, me voilà tout devant pour acclamer l’entrée en scène du duo underground le plus excitant depuis The Helio Sequence

« Brel se retourne dans sa tombe »

Qui sont responsables d’un des meilleurs albums sortis cette année. Non, ce n’est pas une question, c’est un fait. Life, Water, Living, est une merveille de créativité. Un ovni inclassable réalisé par deux potes californiens gentiment allumés, qui repoussent les frontières du rock indé depuis plus de dix ans. C’est bien simple, Matt Cronk (guitare-voix) et Paul Christensen (batterie-voix-clavier) se permettent tout (et pas n’importe quoi)… Et en live, pareil, pour mon plus grand bonheur. Je jubile, m’extasie et m’autorise même quelques sing-along en mode groupie désinhibée, jusqu’à ce qu’ils se lancent dans ce que je considère comme l’interdit ultime en matière de musique : une reprise de Jacques Brel. Je l’ai dit, ils se permettent tout. Mais là, j’avoue, j’ai peur. Pas eux. Matt y va avec l’énergie, l’intensité et la théâtralité qui caractérisaient le grand Jacques. Paul fait l’orchestre. Et ça fonctionne.  « Jacky » est un fucking grand moment. C’est sûr, aux Marquises Brel se retourne dans sa tombe, mais de bonheur… Ce n’est pas l’énième «révélation de la nouvelle scène française », ou un wannabe belge qui ne tient pas la comparaison, mais bel et bien deux weirdos de Los Angeles qui viennent de mettre fin à des décennies d’hommages foireux et de covers insipides. Alléluia.

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Après leur set, je m’empresse donc de me jeter sur eux pour les féliciter… J’ai toujours hâte de rencontrer les mecs qui me mettent d’aussi grosses baffes. Mais c’est également souvent à ce moment là que je perds  mes moyens, et la groupie désinhibée du premier rang se transforme alors en archétype du fan terrorisé qui ne sait plus quoi dire. Bouche sèche, envie de se faire dessus, « tout ça tout ça »… Néanmoins, le contact est chaleureux. Visiblement sincèrement touché par mon (sur)enthousiasme, Matt m’offre un disque en me laissant même (ô luxe suprême) choisir parmi les trésors qui ornent la table de merchandising. Chouette ! Avec ça, je commencerais presque à me détendre… Mais c’est alors qu’arrive Marie, une amie commune (à voir, son travail par ici, par ou sur Youtube). Et elle a mis ses gros sabots : « C’est un vrai fan, il connaît toutes les paroles, il était devant, je l’ai filmé, il chantait ! », lance-t-elle à Matt… Je ne savais déjà pas trop où me mettre, mais là, vraiment je ne sais plus… Tiens, et si j’allais au bar et, pour te remercier, c’est la mienne Marie !!

« Bon, il me manque un vagin »

En tout cas, là où je sais que je ne vais pas me mettre, c’est devant pour le concert de Cerebral Ballzy ; j’ai écouté un album, je me suis ennuyé. J’ai vu un live dans Tracks, je me suis ennuyé. Ok, c’était il y a deux ans… mais la semaine dernière, j’ai regardé un clip et lu une interview, et… bah ouais, je me suis ennuyé. Et c’est peut-être pour justement ne pas s’emmerder lui-même pendant le concert de son propre groupe, que le chanteur Honor Titus a autant picolé avant de monter sur scène. Le frontman débarque bien rétamé, sur un fantastique lancer de bière, à la « regardez-moi je jette mon demi, wouhou trop badass !!». Ouais ben on voit bien que tu les payes pas tes bières, connard ! Bon, à vrai dire moi non plus… enfin, pas toutes… Bref. Sur ce, c’est parti pour… l’ennui. Et j’ai plaisir à voir que je ne suis pas tout seul à me faire chier. Titus et son combo new yorkais confondent « punk-rock » avec « musique d’ambiance pour la soirée d’ouverture d’un magasin Kooples ». Et ça ne trompe personne… à part, ok, une bonne centaine de hipsters nostalgiques des after démentiels de la dernière Fashion week…

CEREBRAL CONNARDS!

Pour tromper l’ennui, je fais de réguliers aller-retours entre le bar et le stand de merch’ des Qui. On papote vite fait puis, l’alcool aidant, j’aimerais converser un peu plus, sur des tas de choses, avec mes deux chouchous. Mais voilà, je suis visiblement le seul à en avoir envie… Matt et Paul ont vendu leurs âmes à Steve Jobs (qui en Enfer a du prendre la place de Satan) et Mark Zuckerberg ; la seule chose qui pourrait leur faire lever les yeux de leurs smartphones serait un joli minois ou/ et un joli décolleté… Et c’est là que je ne comprends pas : car, en toute modestie, je suis plutôt pas mal, et j’ai un peu de poitrine. Bon, ok, il me manque un vagin ; et ça semble être l’accessoire indispensable pour pouvoir aller au fond des choses ce soir (rire gras… pardon pour celle-là). Allez, sans rancune : ils ont déjà largement répondu à mes attentes. Et pour avoir été également en tournée, je comprends parfaitement le truc. Avoir juste envie de geeker, vendre du merch, discuter avec des nanas et ne traîner qu’avec des vieux potes (Off! en l’occurence, L.A. representz). Au lieu de se farcir le spectateur/ fan qui veut tout savoir, bien sympa certes… mais un peu relou ! Oui, c’est moi.

« Un thriller post-apocalyptique espagnol produit par des Grecs »

Je vais donc noyer ma demi-déception dans un demi-litre de bière, une pinte de celles que je ne paye pas grâce aux talents de l’ami Bashing, VIP as fuck. Y a pas à dire, ça retape direct et me revoilà au top, impatient pour le dernier acte de cette soirée. J’adore Off!. Même sans bénéficier des largesses de mes amis Charly et Alain, j’aurais fait le déplacement pour voir ce conglomérat de légendes punk/noise. Et c’est d’ailleurs ce qu’a fait un autre Clermontois, que je connais vaguement. Mutuellement surpris de se trouver là, on discute un peu et il m’apprend qu’il fait l’aller-retour dans la soirée, en solo. Motivé le gars… Il espère donc évidemment ne pas repartir déçu, mais nous sommes tous les deux assez confiants pour prédire une bonne branlée. On a vu juste. En cinquante minutes (soit une vingtaine de morceaux !), la bande de Keith Morris retourne le Nouveau Cas’. Posté quasiment du début à la fin sur un côté de la scène, je perds une oreille au son de la six-cordes de Dimitri Coats. Mon nouveau guitar hero : une énergie, un jeu et un charisme fous. Quand, en nage, il se retranche à côté de ses baffles pour souffler un peu, le temps que Morris déblatère quelques conneries qui font la durée de cinq titres, j’ai presque envie d’aller l’embrasser, ou de lui filer une serviette et une bouteille d’eau en l’encourageant pour tout défoncer à la reprise du match. Mais il n’a pas besoin de coach, Coats. Il retourne sur le ring frais comme au premier round, et on s’en reprend plein la gueule. K.O. debout, les fans.

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Après ça, qu’est-ce que tu veux faire ?? Je suis complètement sonné, et j’arpente la salle l’air hagard, pendant que zicos et techniciens sont déjà en train de ranger le backline. Ah, tiens, une bière ! C’est pile ça qu’il me faut, merci mon Bashing! Ce mec assure grave, et je le vois déjà me tirer par le bras pour me traîner dans quelque lieu de perdition où il a ses entrées, jusqu’au bout de la nuit. Mais, aussi surprenant que superbe, il me propose un tout autre plan : « je récupère des bières, de la salade au poulet croustillant du catering, et on se pose tranquille chez moi avec tout ça, des cigarettes qui font rire et des films débiles». Si j’étais pas son pote et pas hétéro, je lui aurais répondu « épouse-moi ! ». Bashing me fait rêver. C’est parti ! Quelques heures plus tard, le ventre plein et la tête comme un coffee shop, je porte un tout autre regard sur la Crise et les problématiques économico-culturelles en Europe. C’est grâce au judicieux choix de film de l’ami Alain : un thriller post-apocalyptique Espagnol produit par des Grecs, dans lequel les gens sont prêts à s’entre-tuer pour un GPS (ce qui, après tout, ne me paraît plus trop saugrenu suite à mon expérience de covoiturage). L’objet a par ailleurs dû engloutir le budget accessoires du film, voire le budget total, quand on voit que les effets spéciaux atteignent leur paroxysme lors de l’explosion d’une gazinière de camping dans des égouts… J’avoue m’être endormi (bien) avant la fin, alors que Bashing est resté scotché devant l’écran jusqu’au bout. On est cinéphile pro-UE ou on l’est pas…

SAMEDI 11/10 : DZ DEATHRAYS (Aus)  + ULTRA PANDA (Fra)

« Chercher un coussin ici, c’est comme chercher les Labite au Père Lachaise »

D’humeur matinale, à peine levés, Bashing et moi décidons de sauter dans nos fringues pour aller nous balader et déjeuner. Ah, en fait il est 15 heures… Mais pas de souci, Alain a ses adresses et mon « petit déj’ » aura les traits et le goût d’un délicieux burger-frites maison, arrosé de… coca. « Ah ouais, c’est pas con le Coca… ». Car comment dire ? C’est pas qu’on en a pris une à « mettre un ours en cabane » hier soir, mais bon, avec l’âge on n’encaisse plus comme à 20 ans… Après ce brunch/ goûter salvateur, la promenade digestive se fait au Père Lachaise. C’est là que nous nous lançons, le plus sérieusement du monde, dans « la quête des Labite ». Tout part de ce simple postulat : ce cimetière est tellement grand que, statistiquement parlant, il est impossible qu’il n’y ait pas au moins une sépulture au nom de « Famille Labite ». Nous arpentons donc scrupuleusement quelques allées, scrutant les noms… rien. Bon, il faut avouer que l’adage « courageux mais pas téméraires », nous correspond parfaitement. Et le courage c’est quand, alors que nous venons à peine de cesser nos recherches, nous nous jetons sur la première terrasse venue pour commander un Ricard, à 17h00, alors que nous ne sommes pas sûrs à 100% d’être complètement remis de la veille. « Ces mecs sont ouf ». #carrément. Le jaune a peine descendu (et en fait il passe fort bien), il est déjà temps de se diriger vers le Nouveau Casino pour ma deuxième GooGooSoirée.

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On arrive à la salle alors que les trois Ultra Panda finissent tout juste de balancer. Les mecs ont l’air adorable. Sympas, drôles, visiblement très contents d’être là. En plus de tous les bons échos que j’ai eu, voilà qui me fait regretter un peu plus de les avoir loupé lors de leur passage au Raymond Bar, à Clermont-Fd (j’étais alors… à Paris!). N’y pensons plus car dans moins de deux heures, j’aurai droit à une bonne séance de rattrapage. En attendant, je suis Bashing à la trace, espérant qu’il nous conduise au bar. Mais il a d’abord tout un tas de trucs à faire que les VIP font, du genre saluer tout le monde, me trouver un bracelet all-access et transmettre sa guest list à la charmante personne de la billetterie. La demoiselle, qui débute, a cependant d’autres préoccupations: le tabouret sur lequel elle va passer une bonne partie de sa soirée, disons-le sans détour, lui fait mal au cul. Bashing réclame toute son attention tandis qu’elle réclame un coussin. Exaspéré, l’ami Alain a alors ce mot, superbe, mais malheureusement incompréhensible pour le commun des mortels : « Chercher un coussin ici, c’est comme chercher les Labite au Père Lachaise !». L’admiration déjà grande que j’éprouve pour le personnage devient alors sans bornes, je suis bluffé par ce sens inné de la punchline. Que dire après ça ? « Allez on va s’boire un Ricard » ! Voilà que dire. « Ca sent la soirée intelligente », dis-je, et Bashing de me répondre par un regard malicieux, alors que nous nous attablons dehors avec deux de ses compères. On papote, mais je ne suis pas vraiment le fil de la conversation. Bercé par les bruits de la nuit parisienne (camion poubelle, bus, klaxons, injures et autres sons charmants), je sirote mon Ricard en jetant de réguliers coups d’œil à mon téléphone, pour regarder l’heure. Pas question de louper une miette d’Ultra Panda.

« Au mieux tu danses, au pire tu tapes du pied »

« La formule electro-punk-noise concoctée par le trio est diablement efficace et a tôt fait de conquérir le public ». Voilà le genre d’accroche-type insipide que je pondais régulièrement, il y a quelques années de cela, quand je bossais dans la PQR… (pour « presse quotidienne régionale », mais dans le cas de notre canard local, à Clermont-Ferrand, PQ Régional marche tout aussi bien… #lol, fin de la parenthèse). Néanmoins, d’un point de vue purement factuel, cette citation est tout à fait correcte; Ultra Panda pratiquant donc un mélange de noise, d’electro et de punk extrêmement bien fait. Et tout le monde s’y est laissé prendre. Les garçons n’ont pas mis longtemps à être chauds, portés par un son impeccable. Résultat: impossible de rester de marbre devant autant d’énergie et d’efficacité. Au mieux tu danses, au pire tu bouges la jambe ou tapes du pied frénétiquement, sans même t’en rendre compte… Imparable. J’aurais juste à déplorer une certaine redondance entre les morceaux, la formule (trop) bien mise au point manquant au bout d’un moment d’un zeste de surprise. Mais dieu que ça marche !

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Idem pour DZ Deathrays: ça marche velu, suivant un schéma bien établi. C’est à dire gros riffs bien lourds débordants d’effets fuzz et octaver, appuyés par une batterie qui tabasse (le mec a dû coller les photos de ses pires ennemis sur les fûts). Mais tout de même, les morceaux ont tous ce qu’il faut de mélodie et/ ou de subtilité pour, et là je paraphrase Manak le consultant technique de Roadie Magazine, « que les filles écoutent »… Bref, le duo australien, qui devient trio sur les titres de son dernier opus « Black Rat », sait y faire. Si jeunes et déjà si doués… Tu vois, DZ Deathrays fait partie de ces groupes qui te dégoûtent, toi qui joues  aussi mais qui, arrivé à la trentaine, n’a toujours pas écrit un seul tube, quand eux n’ont que ça dans leur setlist avec en plus dix piges de moins… Tu sors de leur concert avec l’envie d’arrêter la musique, bon, tout en sachant pertinemment qu’en vrai tu n’en feras rien (il finira par venir ce tube, courage!)… T’as les boules, mais tu n’arrives même pas à leur en vouloir, car: 1. c’est pas de leur faute!, et 2. Ils ont l’air super cool en plus !!

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Je confirme ce deuxième point, après avoir papoté avec Simon, le batteur. Un mec qui, à l’instar des Ultra Panda, est simplement ravi d’être là et profite de tout ce que cette aventure peut lui apporter… Et c’est qu’en très peu de temps, il s’en est passé: « Au début, il y a cinq ans, on voulait juste monter un projet assez cool pour jouer dans toutes les fêtes qui se faisaient à Brisbane, et y foutre le bordel », me raconte-t-il. « Alors c’est vraiment incroyable d’être là aujourd’hui, et de jouer partout. On en profite le plus possible, en gardant le même état d’esprit. On aborde nos concerts comme on abordait ces house parties, avec l’envie que les gens passent un bon moment, bougent, dansent. C’est comme une fête dans une ville différente, chaque soir… C’est cool ! ». Tu m’étonnes… Et la fête, ils ont apparemment bien l’air décidé à la poursuivre off-stage. Le Ricard (x10) ayant fait son effet, je me dis « pourquoi pas », mais pas le ventre vide… Or, c »est pile à ce moment-là que surgit Bashing Majax avec une assiette pleine à ras bord. Vous l’aurez compris, mon camarade aura fait un sans faute ce weekend. Et puisqu’on ne change absolument pas une équipe qui gagne, mon salut passe aussi par… un burger-frites. Miam. On se pose dans un coin de la salle pour déguster, et je me donne la durée du repas pour me décider sur la suite à donner à cette soirée. Mais, le plat (délicieux) aussitôt avalé (dévoré) je ne sais pas plus… Dans l’indécision totale, je m’en remets donc à mon hôte, qui a l’air d’avoir envie de clubber autant que de passer un mois de juillet à Montargis. Cependant, il est loin d’être à court d’idées : « je récupère des bières, bon évidemment pas de salade au poulet croustillant, et… » Et vous connaissez la suite !

THAT’S ALL FOLKS !!

Salle: Le Nouveau Casino
Photos par Le Jeune ©

Le Jeune

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