Après le succès mondial de la réédition de La baie des requins, le label lyonnais continue d’exhumer une partie de l’étonnante discographie des Playboys avec la résurrection d’un album sorti en 2008. Et tant qu’à faire, il en profite pour compléter cette prestigieuse anthologie d’un EP sorti en 2004 et d’un inédit, histoire d’alimenter la hype et entretenir la légende.
Les Playboys étaient des superstars sur la Côte d’Azur dans les années 80 et 90. Faut dire qu’avec un répertoire pareil, le groupe endossait le costume idéal d’ambassadeur. Grâce à eux, on retrouve le glamour 60’s sur papier glacé quand bien même, certaines chansons prêtent le flanc à la censure pour bonnes mœurs par les ligues de vertu obscurantistes. Grâce aux Playboys, on a toujours vingt ans, et si à vingt ans, on est corseté par des principes, autant aller se faire empapaouter en Papouasie par la papauté de Papeete. Là, on a plutôt envie de sortir la vespa et la petite chemise pour flâner de la Promenade des Anglais jusqu’au poste frontière Saint Ludovic. Les Playboys ressuscitent les Beach Boys, Nino Ferrer, Ronnie Bird et même les Lionceaux qu’ils revisitent ici (“Mon obsession”), une adaptation d’un titre de Martha & the Vandellas. L’humeur est à la légèreté, à la frivolité, à la liberté, égalité, sexualité, le reste n’est que banalité. C’était le point de vue et images du monde de Slow Show.
Les Playboys Abracadabrantesque Plus Dangerhouse Skylab
Face A
Abracadabra
Je revendique
Mieux vaut être seul
Mon obsession
Je rêve de toi
D’où viens-tu ce soir
Animal
Face B
Qu’est-ce que je peux faire ?
Pour qui me prenez-vous ?
Les jours où tout va de travers
Ça l’exaspère
Pourvu que ça soûle
Lisa
Comment lui dire
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